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Incomparable

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J'essaie de comparer l'incomparable.

Est-ce que mes "je t'aime" sont pour toi, aussi important que les siens ?
Trop de questions se bousculent dans mon cerveau, trop petit.



La frustration d'être moins importante. Le savoir, en être persuadée, comme deux et deux font quatre. Ça peut rendre, un peu, folle. Une amitié, c'est un peu une histoire d'amour, non ? On a le droit d'être jaloux de l'autre ? J'espère que oui. Fortement, sinon, je suis hors-la-loi.
Essayer de me comprendre. Attention, ça peut être dangereux quand on a pas l'habitude.
À mon arrivé en 6°, je me suis très vite retrouvée seule. La seule personne qui jusqu'à lors supportait mon silence s'est avérée se servir de moi en tant que bouche trou. J'étais là quand elle en avait besoin, gentille et pas trop chiante ; elle en a profité. Alors, je fini par me renfermer sur moi même. Les journées se transformaient en siècle. Et j'en vint à me créer un personnage. Un personnage qui serait mon double, ma sœur jumelle. À la seule différence qu'elle serait milles fois mieux : plus belle, plus intelligente, plus courageuse... Ce personnage m'aidait d'une certaine façon à me sentir moins seule et en même me replongeait dans cet océan de solitude dans lequel je baignais. Cette sœur jumelle imaginaire, je l'avais prénommée Audrey Hocquet. Pour la simple et bonne raison que j'aurai du m'appeler comme ça si mon père ne s'était pas barrer à ma naissance. C'était ni ma mort, ni une renaissance, c'était juste au milieu. En créant Audrey, mon vrai moi suffoquait et s'isolait en plus.
Aujourd'hui, plus de Audrey. Juste Anne-Lise : j'ai muris. Mais je suis rester dans cette solitude pendant pratiquement toutes mes années de collège. J'entends encore les rires des élèves durant le passages à la cantines, je voix toujours les regards qui se posaient sur moi, je continue de sentir ce manque qui occupe la totalité de mon corps et mon esprit. Fût un temps, j'avais baptisé mon collège : bouche de l'enfer (Hommage à Buffy) tellement j'en avait horreur. Aujourd'hui, je suis toujours dans cette solitude, mais elle est peut-être moins profonde. Enfin, tout dépend des jours.
Et c'est pour cette raison, que lorsque l'on me dit que l'on m'aime, et ce malgrès mes nombreux défauts ainsi que mon silence, j'ai du mal à y croire, même si j'aime très fort ces personnes. Et j'ai toujours aussi ce sentiment infecte qu'est la jalousie pour tout.



Plus je réfléchis, plus je me dis que mes "je t'adore" ou "je t'aime" ne valent rien.
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Par moi, comme d'hab'. Durant mes heures des souvenirs & tortures.
© 2008 - 2024 Psychosia
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